Noah Feldman, chroniqueur de Bloomberg, estime que les excuses officielles du Japon 70 ans après avoir transformé des dizaines de milliers de Sud-Coréennes en esclaves sexuelles pour son armée ne sont pas dictées par un impératif moral, mais géopolitique.
« Le Premier ministre Shinzo Abe, un nationaliste affirmé, n’est pas naturellement enclin à s’excuser pour les atrocités du Japon pendant la guerre. Par le passé, il a exaspéré les Chinois et les Coréens en visitant le temple de Yasukuni qui rend hommage aux morts japonais pendant la guerre, y compris des criminels. Ce qui motive Abe est l’amélioration de la sécurité du Japon. L’expansionnisme militaire de la Chine est la principale raison. Vient ensuite la perception que les États-Unis ne sont plus un protecteur aussi fort que par le passé. […] S’il existe un doute sur l’implication des États-Unis, alors le Japon et la Corée ont besoin l’un de l’autre. » Noah Feldman
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