En 2014, un dirigeant d’Uber a naïvement raconté à une journaliste qu’il avait pu la suivre à son insu lors de son dernier trajet avec le service de chauffeurs privés. L’entreprise américaine avait mis en place en interne un dispositif appelé « God View » (littéralement « vue de Dieu »), un outil qui permettait à tous les salariés de l’entreprise de suivre en direct les trajets des utilisateurs. L’entreprise a accepté mardi de payer une amende de 20 000 dollars pour mettre fin aux poursuites. Cette fonctionnalité peut s’avérer utile, en cas d’agression notamment, et n’est pas interdite en tant que telle. Le procureur reprochait à Uber que l’accès au « God View » ne nécessite ni mot de passe, ni cryptage des données. L’entreprise assure que son utilisation est désormais protégée et réservée au personnel habilité.
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