Pour la première fois depuis la Première Guerre mondiale, la population italienne a diminué. L’Italie a perdu 95 768 Italiens entre 2013 et 2014. Cette baisse s’explique par un taux de fécondité très bas, avec 1,37 enfant par femme, l’un des plus faibles du monde (il est de 2 en France). L’Italie enregistre parallèlement une hausse de la mortalité de 10 % en un an, dans un pays qui compte la moyenne d’âge la plus élevée du monde derrière le Japon : 20 % des Italiens ont plus de 64 ans. Les jeunes sont plus nombreux à réfléchir avant de faire un enfant, minés par les perspectives économiques (40 % des jeunes Italiens sont au chômage). Le démographe Massimo Livi Bacci estime dans le Corriere della Sera que deux facteurs pourraient améliorer la natalité : permettre aux jeunes de quitter plus tôt le domicile de leurs parents et favoriser le travail des femmes pour augmenter les revenus du foyer.
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