Ségolène Royal a cherché à rassurer hier, en déclarant que Renault n’avait pas installé de logiciel pour truquer ses tests antipollution et en minimisant le dépassement des normes pour certains véhicules de la marque. Jean-Marc Four, directeur de la rédaction de France Inter, y voit un déni de santé publique.
« La ligne de défense de Renault et de Ségolène Royal est la suivante : chez nous, ce n’est pas comme chez Volkswagen, il n’y a pas de logiciel truqueur pour dissimuler le niveau de pollution. Or ce n’est pas la question principale. La question, c’est de savoir s’il y a tromperie, quelle qu’en soit la méthode. Et les émissions de dioxyde de carbone et d’oxyde d’azote semblent bien être, dans certains véhicules de la marque, très excessives. […] Vous savez, c’est le proverbe chinois : “Quand le sage montre la Lune, l’idiot regarde le doigt.” En l’occurrence, le doigt, c’est l’absence ou la présence d’un logiciel de trucage. Et la Lune, c’est la santé publique. » Jean-Marc Four
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