L’Assemblée nationale débat aujourd’hui d’un amendement déposé par des députés écologistes sur le « revenge porn », dans le cadre de l’examen en première lecture du projet de loi « pour une République numérique ». Le « revenge porn » est une pratique qui consiste à mettre en ligne des photos ou vidéos intimes sans le consentement des personnes concernées, notamment en représailles d’un conflit ou d’une rupture. L’amendement prévoit de punir les responsables d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende. Jusqu’à présent, les peines prononcées en France étaient très inégales (relaxe, prison avec sursis, amende de 2 500 à 5 000 euros, etc.). En l’absence d’un texte dédié, la justice traitait ces dossiers comme d’éventuelles atteintes à la vie privée ou des abus de confiance. Plusieurs pays ont déjà légiféré, dont les États-Unis. Un Américain a été condamné en avril à 18 ans de prison pour avoir créé un site de « revenge porn » destiné à faire chanter les victimes.
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