La convention de Genève (1951) définit le statut de réfugié et offre l’asile à ceux qui sont persécutés dans le monde. La journaliste Mary Dejevsky, spécialiste des relations internationales, estime dans le Guardian qu’il est temps de la repenser.
« Les idéaux de Genève et de l’UE ne sont plus compatibles avec la réalité d’aujourd’hui. Il fut un temps où ceux qui bénéficiaient de l’asile en Europe occidentale étaient rares (figures d’opposition persécutées, dirigeants déchus, intellectuels dissidents). En pratique, même si ce n’était pas écrit, les critères étaient définis étroitement. Le concept de base ressemblait davantage à un privilège accordé à des personnes individuelles, plutôt qu’à un droit international offert à des groupes entiers. […] Une nouvelle convention de Genève est nécessaire. Elle pourrait limiter la capacité d’un groupe à obtenir le statut de réfugié ou le droit de ceux qui cherchent refuge ailleurs que dans leur région d’origine, ou encore le temps qu’ils peuvent rester. » Mary Dejevsky
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