Ce qui s’est passé. Les chauffeurs de taxi ont manifesté dans les grandes villes de France pour la suppression des VTC, les véhicules de transport avec chauffeur. Des pneus ont été brûlés sur le périphérique parisien. 21 manifestants ont été arrêtés à Paris, pour des faits de « violences », « d’incendies » et de « ports d’armes ».
Ce qu’en pense le gouvernement. Une délégation d’organisations professionnelles de taxis a été reçue à Matignon ce midi. Elle accepte de revenir sur sa demande de supprimer les VTC à une seule condition : l’obtention d’une compensation financière pour faire face à la baisse de leur activité et à la chute du prix de leurs licences, liées à la concurrence jugée « déloyale » des VTC. Manuel Valls a annoncé l’ouverture d’une concertation et la nomination d’un médiateur.
Ce que dit la loi. L’activité des taxis et des VTC est encadrée par la loi Thévenoud du 1er octobre 2014. Selon cette loi, les clients de VTC ne devraient pas pouvoir visionner la localisation des véhicules libres avant de passer commande. C’est pourtant le cas avec la plupart des applications de VTC, dont celle de l’américain Uber. Les syndicats de taxis soulignent également que de nombreux VTC prennent des clients sans réservation, une pratique réservée aux taxis.
Les autres manifestations de la journée. D’autres manifestations étaient organisées aujourd’hui en France. Les agents de la fonction publique réclamaient une hausse de leur pouvoir d’achat, les agriculteurs poursuivaient leur mobilisation pour obtenir de meilleurs prix, les enseignants demandaient la revalorisation de leur salaire et exprimaient leur opposition à la réforme du collège. La CGT indique que 130 000 à 150 000 fonctionnaires ont manifesté aujourd’hui, soit la « plus grosse mobilisation » depuis mai 2012.
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