Plusieurs incidents ces dernières semaines ont conduit certains établissements allemands à interdire l’entrée aux réfugiés, qu’ils accusent de harcèlement sexuel envers les clientes. Mi-janvier, la piscine de Bornheim, près de Bonn, a interdit temporairement son accès aux demandeurs d’asile. Les propriétaires de plusieurs bars et clubs de Fribourg ont pris une décision similaire. Une loi antidiscrimination votée en 2006 empêche pourtant de refuser des droits à des individus sur la base de leur sexe ou de leur groupe ethnique. Les piscines de Munich ont opté pour une méthode moins controversée, en affichant en plusieurs langues et en dessins un règlement intérieur qui stipule que les femmes doivent être respectées quelle que soit leur tenue. Une piscine d’Hermeskeil en Rhénanie-Palatinat conditionne l’entrée des réfugiés à un entretien où les règles de comportement vis-à-vis des femmes leur sont rappelées.
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