Pour la première fois depuis le début de l’état d’urgence, le Conseil d’État a suspendu le 22 janvier une assignation à résidence. Halim Abdelmalek était soupçonné par le ministère de l’Intérieur d’appartenance à la mouvance islamiste, mais le Conseil d’État a jugé les preuves insuffisantes. Halim Abdelmalek lance « un cri citoyen » [€] dans le Monde.
« Je n’en veux à personne, mais j’ai peur. Peur car cette décision aurait pu remettre en cause mes convictions, car le ressentiment aurait pu l’emporter, car de telles sentences peuvent nous monter les uns contre les autres. Tout le monde n’a pas la force de résister. J’ai peur pour ces milliers de jeunes que de telles décisions ont pour effet de stigmatiser. J’ai peur pour les autres assignés à résidence. L’État doit veiller à ne pas se faire des ennemis dans son propre camp, à faire de l’immigré, du musulman, un bouc émissaire. » Halim Abdelmalek
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