Le secteur des taxis ne s’est pas fait « ubériser », il s’est « ubérisé » lui-même, estime sur son blog Bertrand Duperrin, consultant en transformation digitale.
« Le terme “se faire ubériser” laisserait sous-entendre une sorte d’attaque venue de l’extérieur alors qu’il n’en est souvent rien. Uber n’a ubérisé personne : il a vu une demande insatisfaite, un espace et s’y est engouffré. Il y a une différence entre prendre une forteresse de force et y rentrer parce que les grilles sont ouvertes et qu’un panneau “entrez et servez-vous” trône à l’entrée. Ce sont les anciens leaders qui se sont ubérisés en négligeant la réalité de la demande client. S’ils avaient fait leur job rien ne serait arrivé. D’ailleurs, le cuisant échec qu’a connu Uber au Japon montre bien que quand les acteurs en place opèrent en phase avec les attentes des clients il n’y a pas d’espace pour les nouveaux entrants. » Bertrand Duperrin
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