Derrière l’afflux d’un million de réfugiés en Allemagne, une activité économique s’organise. C’est le cas de l’hôtellerie, avec des collectivités locales prêtes à payer pour loger les demandeurs d’asile, encore nombreux à dormir dans des aéroports ou des gymnases. La ville de Berlin négocie actuellement avec une chaîne hôtelière pour héberger 10 000 personnes dans 22 hôtels de la capitale. Le groupe Grand City Hotels exige de la municipalité 50 euros par personne et par nuit. Il s’assure ainsi d’afficher un taux d’occupation de 100 % sans s’exposer aux impayés. Les auto-écoles profitent du fait que les permis de conduire syriens ou afghans ne soient pas reconnus en Allemagne. L’État a fait passer le budget des cours d’allemand pour les étrangers de 269 millions à 559 millions d’euros. L’Institut de recherches économiques de Berlin, une organisation indépendante, estime que l’Allemagne pourrait gagner 0,3 à 0,4 point de croissance supplémentaire en 2016 grâce à l’argent, en grande partie public, utilisé.
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