Les grands pays pétroliers tentent de ralentir une chute qui a fait perdre 70 % au prix du baril en 18 mois. Comment la baisse des cours s’est-elle accélérée et quelle conséquence a-t-elle sur l’économie mondiale ?
Pourquoi le prix du pétrole est-il si bas ?
C’est un cas d’école de science économique : une offre qui augmente (montée en régime de la production américaine, retour du pétrole iranien), une demande qui baisse (ralentissement chinois). Conséquence : les prix chutent. L’Arabie saoudite (premier pays producteur) refuse de baisser sa production (moins de barils, donc augmentation des prix), craignant de perdre des parts de marché. Depuis 2014, le royaume a donc décidé de laisser jouer l’offre et la demande [€], persuadé que les pays qui produisent à des coûts plus élevés (États-Unis en tête) seraient forcés de baisser leur production, ce qui rééquilibrerait le marché.
Comment les prix sont-ils fixés ?
Les pétroles du monde entier sont comparés aux hydrocarbures de référence, dont les deux principaux sont cotés à la Bourse de Londres (Brent de la mer du Nord) et à New York (WTI américain). Les prix d’environ la moitié de la production de la planète s’alignent sur ces deux références. Par rapport à elles, chaque pétrole bénéficie d’une prime ou d’une décote en fonction de sa pureté. Un pétrole léger, dont la teneur en souffre est minimale, sera jugé comme excellent.
Le cartel de l’Opep ne joue-t-il pas aussi sur les prix ?
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