La Commission européenne a annoncé l’octroi d’une aide d’urgence de 300 millions d’euros à la Grèce. Une première dans l’UE. Cet argent doit aider Athènes à venir au secours des dizaines de milliers de migrants coincés dans le pays. 400 millions d’euros supplémentaires seront alloués aux autres pays européens confrontés à un afflux de réfugiés d’ici 2018.
Les réfugiés sont actuellement bloqués en Grèce en raison des restrictions imposées par l’Autriche, puis par d’autres pays européens, qui limitent le nombre de migrants autorisés à entrer sur leur territoire. Des milliers d’entre eux sont ainsi bloqués côté grec à la frontière avec la Macédoine depuis la semaine dernière.
Le gouvernement grec réclamait 480 millions d’euros pour organiser l’accueil des 100 000 réfugiés qu’il craint de voir prochainement bloqués sur son territoire. « Nous faisons face à un problème qui dépasse les dirigeants d’un pays », a déclaré hier le Premier ministre Alexis Tsipras en pointant l’incapacité de l’Union européenne à s’entendre pour « répartir équitablement la charge ».
L’UE a adopté cet automne un plan de répartition de 160 000 réfugiés pour soulager les pays comme la Grèce, l’Italie et l’Allemagne, qui absorbent la grosse part des migrants. Mais ce mécanisme est proche de l’échec : début février, seules 500 personnes avaient bénéficié du système en quatre mois.
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