La direction du Parti communiste chinois (PCC) a annoncé hier qu’elle avait puni 282 000 fonctionnaires pour corruption en 2015. Les personnes incriminées, qui ne représentent que 0,3 % des 88 millions de membres du parti, ont dû quitter leur poste. La Commission centrale d’inspection disciplinaire, le gendarme du PCC, n’a pas détaillé les infractions ni les sanctions infligées. Cette annonce s’inscrit dans la campagne anticorruption – qui permet aussi d’écarter des rivaux politiques – menée par le président Xi Jinping depuis son arrivée au pouvoir en 2013. L’Asia Society, une ONG basée aux États-Unis chargée de promouvoir les relations avec l’Asie, a regretté début janvier que seulement 231 responsables corrompus aient été traduits en justice l’an dernier.
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