Cinq ans après la catastrophe de Fukushima, Bruno Chareyron, directeur de la Criirad, une association de scientifiques antinucléaire, estime sur France Info que la France n’a pas sécurisé ces centrales comme elle aurait dû le faire après l’accident japonais.
« Beaucoup de personnes, y compris au plus haut niveau, au niveau de l’Autorité de sûreté nucléaire, reconnaissent que la catastrophe nucléaire est possible en Europe et en France. […] Les exploitants, les autorités, se sont aperçus qu’il fallait augmenter le niveau de sûreté de nos installations, ce qui n’est toujours pas fait aujourd’hui. On parle d’investissements de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards d’euros et l’Autorité de sûreté nucléaire a autorisé EDF à attendre quelques années avant de faire tous ces investissements. Ça veut dire qu’aujourd’hui, nos centrales en France fonctionnent avec un niveau de sûreté qui n’est pas compatible avec le retour d’expérience de Fukushima. » Bruno Chareyron
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