De passage en France et en Allemagne cette semaine, l’investisseur américain Peter Thiel critique le pessimisme de l’Europe. Il souligne la frilosité des investisseurs institutionnels qui préfèrent prêter de l’argent aux États à taux négatif (donc en payant) plutôt que de prendre des risques en le plaçant ailleurs.
« Je ne veux pas décrire l’Europe comme complètement morte ! Mais je pense que le pessimisme y est très envahissant. Je crois que l’Europe et les États-Unis ne sont pas très différents en ce moment : ils n’ont pas de vision précise de leur futur. À un niveau macroéconomique, les taux d’intérêt négatifs symbolisent ce manque de confiance dans le futur. C’est quelque chose de très malsain et de très triste. […] Ce que disent littéralement, chaque jour, les taux d’intérêt négatifs, c’est que le futur sera forcément pire que le présent. Cela signifie aussi que les investisseurs n’ont absolument aucune idée de ce qu’ils doivent faire de leur argent. » Peter Thiel
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