Sept millions d’Américains vivent dans des régions où l’exploitation des hydrocarbures de schiste peut entraîner des séismes assez puissants pour endommager les bâtiments, selon une étude publiée hier par l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS). C’est la première fois que cette agence gouvernementale consacrée aux sciences de la Terre prend en compte la fracturation hydraulique dans son calcul des risques sismiques. Cette technique consiste à injecter de l’eau à haute pression dans des puits profonds, sous les nappes phréatiques, pour extraire le pétrole ou le gaz de schiste. Elle a permis aux États-Unis de devenir l’un des plus importants producteurs de pétrole au monde. Or, en 2015, l’Oklahoma, l’un des principaux États fournisseurs, a recensé plus de 900 tremblements de terre d’une magnitude proche de trois. Entre 1973 et 2008, il n’en avait enregistré que 21.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :