Les personnes citées sont-elles toutes dans l’illégalité ?
Le Monde et 108 autres rédactions de 76 pays ont analysé plus de 11,5 millions de données provenant des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialisé dans la domiciliation de sociétés offshore (sociétés-écrans souvent utilisées pour dissimuler des activités ou des fonds). Les données s’étalent de 1977 à 2015. Les noms de chefs d’État et de gouvernement (le président syrien Bachar el-Assad, le Premier ministre islandais Sigmundur Gunnlaugsson) et de ministres (Jérôme Cahuzac) en activité ou non, de grands noms du sport (Michel Platini, Lionel Messi) ou de dirigeants d’entreprises (Patrick Drahi) sont cités comme clients du cabinet. Tous ne sont pas forcément dans l’illégalité : le recours à des sociétés offshore est légal s’il est déclaré au fisc de son pays. François Hollande a déclaré ce matin que des enquêtes seraient diligentées à mesure que les informations seront connues et le parquet national financier en a ouvert une pour blanchiment de fraudes fiscales aggravées.
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