Les opérateurs téléphoniques Orange et Bouygues ont annoncé vendredi soir que le premier ne rachèterait pas le second à l’issue de plusieurs mois de négociations auxquelles avaient également participé Xavier Niel (Free) et Patrick Drahi (SFR). David Barroux, rédacteur en chef des Échos, estime que Martin Bouygues est le principal responsable de cet échec, mais aussi sa principale victime.
« Sur l’échelle de Richter des responsabilités de l’échec, le plus coupable restera sans doute Martin Bouygues. Inflexible sur la valeur de son actif, refusant de devoir assumer plus de risques que les autres, n’acceptant pas de rencontrer Xavier Niel et Patrick Drahi qu’il n’apprécie guère, mais qui s’apprêtaient tout de même à lui faire un chèque de plus de 6 milliards d’euros, le géant du BTP a fait semblant d’oublier un détail : il était et reste en position de faiblesse, ce qui l’obligeait à être le plus conciliant de tous. » David Barroux
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