Le Parisien a publié le 29 mars un article sur les marques de prêt-à-porter qui proposent désormais voiles, abayas ou maillots de bain couvrants. Plusieurs personnalités, dont la ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol et la philosophe Élisabeth Badinter, ont dénoncé cette évolution de la mode. Le directeur adjoint de la rédaction de L’Obs Pascal Riché juge le débat stérile.
« Se battre sur le sujet du voile, objet pris globalement, n’a aucun sens. Car le voile n’existe pas. Il y a 50 nuances de voiles. Le voile oppresseur, le voile rebelle, le voile imposé par la domination masculine, le voile de la revendication féministe, le voile austère, le voile coquet, le voile revendicatif, le voile d’invisibilité… Cette nouvelle guerre du voile ne sert à rien, sauf à touiller le vieux pot d’un débat malsain, dont les victimes sont nos boucs émissaires habituels. Elle ne fait que souligner les névroses d’une société française frustrée de ne pas savoir intégrer sereinement ses citoyens de différentes cultures. » Pascal Riché
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