Ce sont les petites mains du scandale des « Panama Papers » révélé tout au long de la semaine. Le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, dont les données ont été divulguées, propose à ses clients non seulement de créer des sociétés-écrans, mais de leur fournir de faux dirigeants et de faux actionnaires apparaissant officiellement dans les registres. Ces prête-noms servent à dissimuler l’identité de ceux qui cherchent ainsi à échapper à l’impôt ou à blanchir de l’argent sale. Les faux dirigeants signent aussi les documents nécessaires à toutes les formalités, notamment les transferts de fonds, mais sont tenus par contrat de n’agir que sur instruction de leur commanditaire. Un même prête-nom peut se retrouver virtuellement à la tête de centaines d’entreprises. L’émission de reportage Cash Investigation cite le cas d’une employée de Mossack Fonseca dirigeant officiellement pas moins de 11 000 sociétés.
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