Depuis la semaine dernière, les Nigérians doivent faire la queue pendant des heures devant les stations-service pour espérer s’approvisionner en essence. Le Nigeria est pourtant le premier producteur de pétrole en Afrique, mais il n’a pas assez de raffineries et celles dont il dispose sont si désuètes qu’elles ne peuvent plus fonctionner à pleine capacité. Le pays fait donc appel à des raffineries européennes pour l’essentiel de ses besoins en carburant. L’essence est principalement importée par la compagnie pétrolière nationale. Pour maintenir des prix bas à la pompe, l’État accordait jusqu’ici des subventions à des importateurs privés. Mais le nouveau gouvernement, arrivé au pouvoir en mai, a décidé de les supprimer, ce qui a conduit ces fournisseurs à freiner leurs importations. Face aux files d’attente, un marché noir, trois fois plus cher, s’est développé.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :