L’impression 3D permet de concevoir un produit par ordinateur puis de le faire construire couche par couche par une imprimante en utilisant des matériaux comme le plastique, le métal ou la cire. Elle sert également en médecine : le premier médicament imprimé en 3D, le Spritam, est disponible depuis fin mars aux États-Unis. Il est produit par le laboratoire Aprecia et vient en aide aux patients atteints d’épilepsie, une maladie qui provoque des troubles de la déglutition, notamment lorsqu’il s’agit d’ingérer des cachets. Alors que les comprimés traditionnels sont obtenus en compressant plusieurs composants, l’impression 3D permet de les superposer en couches distinctes, leur offrant une meilleure porosité : les cachets se dissolvent quasi instantanément au contact de la salive dans la bouche. Dans une vidéo de démonstration, le laboratoire montre qu’il ne faut pas plus de quatre secondes pour les dissoudre dans l’eau, alors qu’un comprimé classique a besoin d’environ 45 secondes.
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