Depuis le début du mois, l’État américain du Texas n’autorise plus les détenus à alimenter leurs comptes sur les réseaux sociaux. Il veut empêcher certains d’entre eux de faire l’apologie de leurs crimes, de harceler des victimes ou de poursuivre leurs activités criminelles. C’est à Facebook et Twitter de fermer les comptes litigieux. Au Texas, les détenus n’ont pas accès à Internet (ce qui en France est autorisé dans des salles surveillées), mais peuvent très bien envoyer un courrier postal à un proche qui mettra à jour leur profil. Charles Flores, qui attend son exécution depuis 1999, possède ainsi un compte Facebook géré par une militante anti-peine de mort, explique le site américain Fusion. Dave Maass, chercheur à l’Electronic Frontier Foundation, une ONG qui défend la liberté d’expression sur Internet, estime que cette règle viole les droits des détenus, de leurs familles et de leurs proches.
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