Manuel Valls a fait le choix de l’affrontement avec la CGT plutôt que de reculer sur la loi Travail. Pour Cécile Cornudet, éditorialiste aux Échos, le choix du Premier ministre de parier sur la lassitude de l’opinion face aux actions du syndicat pourrait être gagnant.
« Depuis trois jours, la hantise de l’accident et de la paralysie a saisi le gouvernement, mais ce bras de fer violent avec la CGT a une contrepartie. On ne parle plus de la loi El-Khomri. Le débat s’est déplacé, la CGT et ses actions spectaculaires ont pris toute la place, et la droite condamne. Lorsqu’il décide de prendre Philippe Martinez de front, Manuel Valls fait un pari. Mais un pari pesé. L’opinion ne va pas supporter longtemps les files d’attente à la pompe, estime-t-il. […] Au bout du compte, il n’est pas impossible que le gouvernement sorte de l’épisode par le haut, relégitimé à tenir bon sur une loi dont on aura oublié le contenu. » Cécile Cornudet
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