Barack Obama s’est rendu ce matin à Hiroshima, mais n’a pas prononcé d’excuses au nom des États-Unis. Le correspondant à Tokyo des Échos Yann Rousseau estime que cette décision évite au Japon de se lancer dans un travail d’introspection sur son rôle dans la guerre.
« Beaucoup ont, un temps, espéré que Barack Obama bouleverserait cette lecture, qui a été confortée par des années d’un enseignement et d’une culture populaire expliquant que le pays et son empereur, Hirohito, avaient été entraînés malgré eux par une poignée de leaders militaires brutaux. […] Mais le président américain a déjà annoncé qu’il ne prononcerait pas à Hiroshima les excuses symboliques qui auraient pu contraindre les élites nippones à entamer une introspection sur leur vision biaisée de l’histoire. […] Au grand soulagement du Premier ministre nippon, Shinzo Abe, qui estime que son pays a, de toute façon, suffisamment demandé pardon et fait acte de contrition. » Yann Rousseau
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