La Commission européenne a dévoilé jeudi un texte dans lequel elle pousse les 28 États membres à définir un cadre commun pour les services de « l’économie du partage » (Uber, Airbnb, Blablacar, etc.). Quels sont les États qui restreignent le plus leur activité ? Comment ces entreprises, majoritairement américaines, essaient-elles de s’attirer les faveurs des instances européennes ?
Qu’est-ce que « l’économie du partage » ?
La Commission européenne parle alternativement « d’économie du partage » et « d’économie collaborative ». Ce concept englobe, selon elle, les entreprises qui gèrent des « plateformes de collaboration » facilitant les « transactions entre individus ». Ces dernières « créent un marché ouvert pour l’utilisation temporaire de produits ou de services ».
Est-il correct de parler de « partage » ?
Ce terme est de moins en moins correct pour définir ces plateformes car leurs utilisateurs sont souvent des professionnels. De nombreux chauffeurs Uber sont ainsi salariés d’entreprises propriétaires de flottes de voitures. Certains loueurs d’appartement sur Airbnb gèrent plusieurs meublés. Le terme de « partage » s’accorde mieux à la mutualisation ou à l’échange de biens entre particuliers. Une société comme Zilok, qui permet de louer sa perceuse pour une journée, s’en rapproche davantage. Tout comme Drivy, qui permet d’utiliser la voiture d’un autre pendant une durée limitée.
Comment les pouvoirs publics français réglementent-ils les géants de cette économie ?
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