Les électeurs suisses ont rejeté hier à 77 % l’instauration d’un revenu universel (une allocation inconditionnelle pour tous). La proposition, soumise à référendum, n’était soutenue que par un seul parti, les Verts. Elle a eu le mérite de lancer un débat de société qui se poursuivra, analyse Denis Masmejan, journaliste au Temps.
« Le décalage est frappant entre le résultat sorti des urnes et l’ampleur du débat de société que les partisans du revenu de base ont réussi à susciter, en particulier sur les réseaux sociaux. Il faut reconnaître à l’initiative le mérite d’avoir su poser des questions fondamentales. Sur le travail, sur les mutations qui affectent l’emploi, sur le déclin de celui-ci – inexorable, assurent les partisans du revenu de base. Et sur l’avenir de l’État social tel qu’il a été patiemment bâti jusqu’ici, financé par le revenu des actifs. » Denis Masmejan
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