Pourquoi attaquait-il son ancien employeur ?
Le conseil des prud’hommes de Paris a condamné cet après-midi la Société générale dans l’affaire qui l’opposait à son ex-employé Jérôme Kerviel. Le conseil a jugé que l’ancien trader avait été licencié en 2008 « sans cause réelle et sérieuse ». La banque a fait appel. Cette décision survient six ans après la première condamnation au pénal de Jérôme Kerviel à trois ans de prison ferme. La justice l’avait désigné responsable d’une perte de 4,9 milliards d’euros subie par la banque. Cette dernière lui reprochait d’avoir réalisé des investissements trop risqués à l’insu de ses supérieurs. Il a purgé cinq mois de peine avant d’être placé sous bracelet électronique. La Cour de cassation a cassé en 2014 la décision dans le volet civil de l’affaire qui attribuait 4,9 milliards d’euros de dommages et intérêts à la Société générale.
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