Pour l’économiste Michel Santi, membre de l’ONG Finance Watch qui s’oppose aux excès des marchés financiers, le référendum de jeudi au Royaume-Uni va plus loin que la seule question du maintien dans l’Union européenne. Dans La Tribune, il y voit une remise en cause de la technocratie bruxelloise.
« Le débat – le vrai – n’est effectivement pas tant de savoir si l’îlot britannique va se déconnecter du continent que si les citoyens de ce pays – et par-delà les Européens – vont enfin décider de recouvrer leurs droits face aux abus des multinationales, de l’hégémonie des banques et des accords secrets négociés hors de tout cadre démocratique. Le résultat de ce scrutin du 23 juin dépasse donc très largement le cadre britannique et même européen, car il s’agira – à travers ce vote de défiance – de rejeter sans équivoque cette globalisation qui devient malsaine car elle ne profite qu’aux plus nantis. » Michel Santi
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