La défaite de son parti aux élections municipales face au Mouvement 5 étoiles (M5S) à Rome et Turin marque les limites de la politique réformatrice du chef du gouvernement italien Matteo Renzi, estime le journaliste de La Tribune Romaric Godin.
« Matteo Renzi aime à se présenter dans toute l’Europe comme l’exemple même du dirigeant réformateur, mais l’Italie continue à souffrir de l’inefficacité de l’État et des liens troubles de la politique et des milieux économiques, et, parfois, de la criminalité organisée. La vision du M5S est que seul un vrai renouvellement de la classe politique peut changer la donne. C’est populiste, si l’on veut, mais ce qui a été sanctionné à Rome et à Turin, ce sont précisément ces liens troubles et le fait que le Parti démocrate (PD) de Matteo Renzi ne peut incarner un changement de ce point de vue. » Romaric Godin
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