David Cameron et le leader travailliste Jeremy Corbyn ont incarné la ligne anti-Brexit pendant la campagne. Agnès Alexandre-Collier, professeur de civilisation britannique, a déclaré sur France Culture que leur passé eurosceptique a pesé sur leur crédibilité.
« Toute la campagne du “remain” a été très faible, voire aphasique, avec deux leaders qui n’ont pas fait preuve d’un enthousiasme débridé pour le projet européen. Ils ont aussi souffert d’un manque de crédibilité par rapport à leur engagement pour le “in”. David Cameron est connu pour avoir commencé sa carrière avec Norman Lamont, le premier à avoir demandé un référendum sur l’appartenance. Jeremy Corbyn avait voté non au référendum de 1975 et a fait campagne contre le traité de Maastricht en 1992. Donc c’est curieux d’avoir une campagne pour le “remain” portée par deux leaders qui sont historiquement des eurosceptiques. » Agnès Alexandre-Collier
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