Une grève générale a paralysé hier les principales villes du Zimbabwe. Le pays n’avait pas connu pareil mouvement depuis des manifestations contre la hausse du prix du pain en 1998. Cette fois, la mobilisation a été organisée à l’initiative des fonctionnaires qui n’ont reçu en juin qu’une maigre avance en guise de salaire. L’État, qui dépense 80 % de son budget dans les salaires des agents de la fonction publique, n’a plus assez de liquidités pour les payer. Le pays ayant définitivement abandonné sa monnaie nationale pour le dollar américain en juin 2015, il ne peut plus se sortir de cette situation en émettant des billets. Le Zimbabwe est en crise depuis qu’une réforme agraire a confisqué les exploitations des fermiers blancs dans les années 2000 et a déstabilisé la production agricole.
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