Trois mois après le début de Nuit Debout, le mouvement de contestation s’est essoufflé. La place de la République à Paris et les différentes déclinaisons régionales sont aujourd’hui quasiment toutes désertées. Pourquoi le mouvement s’est-il éteint ? Est-ce un échec ? La mobilisation s’est-elle déplacée ailleurs ?
Au plus fort de la mobilisation, combien de personnes y participaient ?
Le mouvement a débuté le 31 mars à Paris sur la place de la République après une manifestation anti-loi Travail. Les participants ont été jusqu’à 2 000 par soir, selon les estimations de plusieurs médias. Des occupations de places ont été lancées dans plusieurs villes de France, comme à Marseille, Lyon, Toulouse ou Nice. Dans l’ensemble, ces autres rassemblements sont restés modestes, avec quelques centaines de participants, et ne se sont pas déroulés quotidiennement comme sur la place de la République. Des mouvements Banlieues debout ont été tentés en région parisienne, sans susciter beaucoup d’engouement.
Et maintenant ?
La place de la République est aujourd’hui quasi désertée par les militants et les amateurs de skateboard se sont réapproprié le lieu. Ils le partagent avec les personnes venues se recueillir autour de la statue au pied de laquelle sont déposées des fleurs en hommage aux victimes des attentats. Seules quelques dizaines de militants s’y rendent encore, en fonction de la météo. Les premières défections touchant Nuit debout ont eu lieu mi-mai avant de se poursuivre en juin. Deux mois particulièrement pluvieux à Paris.
Pourquoi les gens ne s’y déplacent plus ?
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