Plusieurs changements interviennent aujourd’hui. Un plan d’épargne logement (PEL) ouvert depuis ce matin ne rapporte plus que 1 %, contre 1,5 % précédemment. Le taux de ce placement est lié à ceux auxquels l’État français emprunte sur les marchés financiers. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a expliqué début juillet que si l’État appliquait strictement la formule de calcul du taux des PEL, celui-ci devrait être de 0,25 %.
Les tarifs de l’électricité de 28 millions de foyers abonnés à EDF baissent de 0,5 %, pour la première fois depuis 10 ans. La Commission de régulation de l’énergie, qui fixe désormais les tarifs réglementés en lieu et place du gouvernement, a pris en considération la baisse des coûts d’approvisionnement des fournisseurs d’électricité. En revanche, les consommateurs devront régler une facture rétroactive à partir de septembre pour compenser des hausses de prix précédentes jugées trop faibles par le Conseil d’État. Selon la ministre de l’Énergie Ségolène Royal, ce rattrapage sera d’environ un euro et demi par mois pendant 18 mois.
Les tarifs réglementés du gaz distribué par Engie (six millions de consommateurs) augmentent de 2,1 % pour les foyers se chauffant au gaz, de 0,7 % pour ceux qui utilisent le gaz uniquement pour la cuisson, et de 1,2 % pour ceux qui en font un double usage. Les prix du gaz sont liés à celui du pétrole : ils ont ainsi reculé de 17,1 % depuis le 1er janvier 2015, mais ont commencé à se redresser ces derniers mois.
La carte Navigo, qui permet de circuler dans les transports en commun d’Île-de-France, voit son prix passer de 70 à 73 euros. Soit 4,3 % d’augmentation pour ce forfait utilisé par plus de 4 millions de voyageurs. Le ticket de métro acheté à l’unité passe, lui, de 1,80 euro à 1,90 euro et le carnet de dix tickets coûtera désormais 14,50 euros, contre 14,10 euros jusqu’à présent. Cette augmentation servira à financer en partie la modernisation du réseau.
Les intermittents du spectacle ont désormais 12 mois (et non plus 10 mois ou 10 mois et demi selon les métiers) pour effectuer les 507 heures de travail qui leur permettent de toucher une allocation chômage. Deux mesures leur sont cependant défavorables : il n’est plus possible de cumuler les congés payés avec l’indemnisation chômage et le plafond du cumul de cette indemnisation et des salaires passe de 4 505 euros brut à 3 797 euros brut par mois.