La justice américaine a ordonné hier au département d’État d’organiser avant l’élection présidentielle la diffusion de 14 900 documents, dont plusieurs milliers de nouveaux e-mails collectés par le FBI sur un serveur privé qu’utilisait Hillary Clinton lorsqu’elle était secrétaire d’État (l’équivalent de ministre des Affaires étrangères). Après la diffusion de 30 000 e-mails qu’elle a elle-même remis, entre mai 2015 et février 2016, cette décision crée une nouvelle incertitude pour la campagne de la candidate démocrate.
Un autre ensemble d’e-mails, obtenus sur décision de justice, a été divulgué hier par le groupe conservateur Judicial Watch. L’un d’eux révèle les efforts d’un responsable de la Fondation Clinton pour qu’Hillary Clinton, alors secrétaire d’État, rencontre le prince héritier de Bahreïn, un des généreux contributeurs de la fondation familiale. Les Républicains dénoncent un mélange des genres. Donald Trump a réclamé hier la nomination d’un procureur spécial pour établir si les donateurs de la Fondation Clinton avaient reçu un traitement de faveur du département d’État.
Pendant plusieurs années, la secrétaire d’État a utilisé une messagerie personnelle, plus vulnérable aux risques de piratage, y compris pour des échanges confidentiels dans le cadre de ses fonctions. Elle a reconnu avoir fait une « erreur » et présenté ses excuses en septembre 2015. En juillet, le FBI a décidé de ne pas réclamer de poursuites judiciaires, mais a qualifié son attitude d’« extrêmement négligente ».
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