Le juge d’application des peines a refusé le 12 août la mise en liberté conditionnelle de Jacqueline Sauvage, condamnée pour avoir tué son mari qui la battait. Dans une tribune publiée dans Le Monde, l’avocat Daniel Soulez-Larivière estime que la stratégie de ses avocats et de ses soutiens consistant à la présenter exclusivement comme une victime a eu pour conséquence de durcir les jugements à son encontre.
« Invoquer l’excuse de légitime défense alors qu’elle ne tient pas juridiquement revient à nier le crime en tant que tel. […] Répéter que le meurtre est une solution alternative aux conflits au bout de 47 ans de mariage ne sert à rien sauf à aggraver le sort de la condamnée. […] Au lieu de s’obstiner dans une justification du crime tonitruante, provocante et contre-productive, une défense humaine, intime, discrète, soulevant des circonstances atténuantes aurait peut-être été plus efficace et convaincante. » Daniel Soulez-Larivière
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