Le quotidien The Australian a révélé hier que le constructeur naval français DCNS avait été victime d’une fuite de 22 400 pages de documents techniques sur ses sous-marins Scorpène. Le groupe industriel, détenu à 62 % par l’État, a admis auprès de l’AFP que les autorités françaises avaient ouvert une enquête. Selon le journal australien, les documents dévoilent les capacités de combat de l’engin, vendu au Chili, à la Malaisie, à l’Inde et au Brésil. Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a reconnu que la fuite était « préoccupante », car son pays a choisi DCNS en avril pour un contrat de construction de 12 sous-marins estimé à 34 milliards d’euros. Le chef du gouvernement australien a toutefois précisé qu’il s’agissait d’un modèle « totalement différent du Scorpène ».
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