Le Conseil des ministres allemand a approuvé mercredi un projet de loi qui, s’il est adopté, contraindra les mères à révéler le nom de leur éventuel amant lorsqu’il s’avère que leur conjoint n’est pas le père de l’enfant. Ce « faux père » serait alors en mesure de réclamer au père biologique des indemnités pour avoir élevé son enfant. C’est la Cour constitutionnelle qui a contraint le gouvernement à légiférer sur cette question, afin de renforcer les droits des pères trompés. Certains d’entre eux doivent payer de lourdes pensions alimentaires après une séparation, pour un enfant qui n’est pas le leur. Le projet de loi prévoit une exception si la révélation de l’identité du vrai père s’avère « intolérable » pour la mère, comme dans le cas d’un enfant né d’un inceste.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :