François Hollande a mis en avant dimanche, lors du sommet du G20 auquel il participait, le lancement prévu l’an prochain par la France d’une « obligation verte ». Cet emprunt vise à lever jusqu’à trois milliards d’euros par an sur les trois prochaines années afin de financer la lutte contre le réchauffement climatique. À l’instar d’une obligation classique, l’emprunteur (ici l’État) s’engagera à rembourser sa dette à une date et à un taux prédéfini. En revanche, il devra utiliser l’argent emprunté dans des projets relatifs à la protection de l’environnement ou à la transition énergétique. EDF, Air Liquide, Engie et Schneider Electric ont déjà levé des fonds par ce biais, mais c’est une première pour un État. Maxime Combes, économiste membre de l’ONG altermondialiste Attac, relève toutefois qu’aucun dispositif contraignant ne permettra de vérifier l’utilisation réelle des fonds.
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