L’Agence mondiale antidopage a confirmé hier soir que des hackers russes avaient pénétré dans son système informatique et obtenu les fichiers médicaux de plusieurs sportifs ayant participé aux Jeux olympiques de Rio. Les pirates informatiques, qui se font appeler Fancy Bears, ont révélé lundi que les tests passés par quatre championnes, toutes américaines, montraient la présence de stimulants et d’antidouleurs. Le Comité international olympique a toutefois affirmé que les sportives visées, dont la gymnaste américaine Simone Biles, quatre fois médaillée d’or le mois dernier, et les joueuses de tennis Serena et Venus Williams, bénéficiaient toutes d’autorisations pour « usage thérapeutique ». Le Kremlin a démenti être derrière l’attaque contre l’Agence mondiale antidopage qui avait dénoncé en juillet un « système de dopage d’État » en Russie.
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