Gabriel Martinez-Gros, professeur d’histoire de l’islam médiéval à l’université de Nanterre, estime dans Libération que la pacification des sociétés occidentales a contribué à l’émergence du djihadisme. Par sa violence, il rompt avec la morale et suscite la fascination chez ses supporteurs.
« C’est par contraste avec la non-violence et le désarmement de nos sociétés qu’il faut analyser l’extrême violence des minorités au Proche-Orient comme en Amérique latine. Il ne faut pas hésiter à penser, même si c’est douloureux, que c’est la non-violence absolue des majorités qui ouvre la voie à la violence des minorités. […] Et ce discours prospère d’autant plus qu’il s’oppose de façon virulente avec le propos pacificateur des écoles et des médias. Le djihadisme rompt avec la morale des masses et se renforce de l’aversion qu’il suscite dans la majorité de la population. » Gabriel Martinez-Gros
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