Alors qu’il a été l’un des premiers médias en 2013 à utiliser les informations d’Edward Snowden révélant un système d’espionnage mondial dirigé par le gouvernement américain, le Washington Post appelle à ne pas gracier l’ancien analyste de la NSA. Le journaliste de The Intercept Glenn Greenwald dénonce le comportement du quotidien.
« Si la rédaction du Washington Post estime vraiment que PRISM était un programme complètement légitime, et qu’en révéler les détails ne présentait aucun intérêt, ne devraient-ils pas plutôt attaquer ses propres journalistes pour avoir choisi de publier cette information ? […] Après avoir profité de la gloire des récompenses et des accolades et bénéficié de millions de clics, la direction éditoriale du Washington Post veut désormais voir sa source, celle qui leur a permis d’obtenir tout cela, dans une cage américaine et frappée du sceau de criminel. » Glenn Greenwald
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :