Confronté à une pénurie de voitures d’occasion, le gouvernement algérien a décidé lundi de revenir sur l’interdiction d’importer des véhicules usagés de moins de trois ans. Ce dispositif en place depuis 2005 devait officiellement éviter à l’Algérie de devenir un marché de véhicules polluants. Or, selon Le Monde, le gouvernement avait pris cette décision pour réduire le déséquilibre de la balance commerciale et limiter la sortie des devises du pays. Face au manque de voitures, les prix de l’occasion ont fortement augmenté et se rapprochent de plus en plus des prix du neuf. Sur une plateforme de vente de voitures entre particuliers, une Peugeot 406 de 2003 avec 220 000 kilomètres au compteur se négocie autour de 9 000 euros. En France, c’est deux à trois fois moins.
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