À la suite de plusieurs requêtes d’une association lycéenne, le ministère de l’Éducation nationale va devoir dévoiler l’algorithme d’APB, le logiciel qui choisit les affectations post-bac des lycéens, soupçonné de sélection feutrée. Pourquoi la sélection à l’université est-elle illégale ? Quelles sont exceptions ? Quelles sont les limites du logiciel APB ?
À quand remonte le principe de non-sélection à l’université ?
La France a fait le choix de l’absence de sélection à l’entrée des universités en 1968. L’entrée à l’université exige seulement l’obtention du baccalauréat. C’est la principale différence entre les universités et les classes préparatoires aux grandes écoles. Dans ces filières, les notes au lycée sont prises en compte pour l’admission. Les Instituts universitaires de technologies (IUT), présents dans certaines universités, exigent aussi de bons résultats et un projet professionnel clair.
Quels problèmes l’absence de sélection pose-t-elle ?
Les universités sont confrontées à un engorgement : certaines filières sont très demandées (droit ou psychologie) et ne peuvent accueillir tous les candidats. Dans un baromètre publié en mars par L’Étudiant, 57 % des étudiants militent pour une sélection afin d’éviter à certains jeunes d’intégrer une filière pour laquelle ils n’ont pas les qualités nécessaires.
Le gouvernement a-t-il déjà essayé de réformer le système ?
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