Nicolas Sarkozy s’est rendu mercredi à Calais et François Hollande a prévu d’y aller en début de semaine prochaine, à la suite de l’annonce par le gouvernement de sa volonté de reloger les réfugiés et migrants présents dans la « jungle ». Cette zone comprend un grand camp près du port de Calais et d’autres plus petits le long de plusieurs aires d’autoroutes. Ses occupants sont pour la plupart en attente d’une possibilité de rallier l’Angleterre. Ce terme de « jungle » a une histoire particulière. Lorsque des migrants afghans installés dans les bois disaient dormir dans la « jungle », au début des années 2000, il s’agissait en réalité du mot « jangal » qui, en persan et en pachtoune, signifie « forêt ». Presque identique en anglais, le mot est resté en français, repris par les bénévoles, puis par les médias et les hommes politiques. Depuis, beaucoup de bénévoles considèrent qu’il est instrumentalisé, contribuant à déshumaniser les migrants et à créer un sentiment de peur.
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