La Banque mondiale, un organisme de financement du développement, a publié hier une étude sur les recrues étrangères du groupe État islamique (EI) qui montre qu’elles bénéficient d’un relativement bon niveau d’études. L’analyse se base sur des documents internes à l’organisation djihadiste pour la période 2013-2014 révélés en mars par un de ses anciens membres. Au moment de leur recrutement, 69 % des 3 803 combattants étrangers de l’EI répertoriés dans les fichiers ont déclaré avoir effectué des études secondaires, plus du tiers d’entre eux allant jusqu’à l’université. Les volontaires venus d’Europe et d’Asie centrale présentaient des niveaux d’études similaires à leurs compatriotes, tandis que ceux venus d’Afrique, du Proche-Orient et d’Asie du Sud et de l’Est affichaient des niveaux supérieurs à la moyenne de leur pays.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :