Après avoir, par pudeur, supprimé la célèbre photo d’une fillette nue fuyant une attaque au napalm pendant la guerre du Vietnam, Facebook est revenu sur sa décision en septembre. Dans Libération, Marta Zarzycka, professeur d’études de genre à l’université d’Utrecht (Pays-Bas), reproche au réseau social d’empêcher d’autres images du même type d’atteindre le grand public.
« Facebook a reconnu l’“iconicité” et l’“importance mondiale” de cette image, comme si c’était une justification suffisante pour la réinsérer dans notre sphère visuelle. Dire d’une image qu’elle est iconique, c’est signifier que le grand public l’a reconnue, approuvée, que les institutions souvent les plus classiques lui ont conféré une certaine validité puis l’ont intégrée dans leurs canons traditionnels. […] D’autres images, dont l’importance et la charge émotionnelle sont équivalentes, même si elles n’ont pas encore été adoubées par le public occidental, sont supprimées de Facebook chaque jour. » Marta Zarzycka
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