24 heures après le début de l’offensive contre Mossoul, les troupes irakiennes et kurdes affirment avoir repris une vingtaine de villages à Daech. Le journaliste irlandais Patrick Cockburn, spécialiste de l’Irak, redoute dans le quotidien britannique The Independent une explosion des tensions régionales et communautaires après la libération de la ville.
« Le groupe État islamique a toujours bénéficié des divisions de ses opposants et c’est à Mossoul, où tant de lignes de faille sectaires et ethniques se rencontrent, qu’elles sont le plus prononcées. Ces divisions ont aidé l’EI à survivre depuis si longtemps, mais sa sauvagerie a aussi unifié des leaders et des partis qui autrement se combattraient. […] D’une manière ou d’une autre, il semble probable que l’EI perdra, mais on ne sait pas qui gagnera et remplira le vide laissé par la chute du califat. Il y a beaucoup de prétendants pour ce rôle, ce qui permet de penser que la présente bataille pour Mossoul ne sera pas la dernière. » Patrick Cockburn
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