Le ministère des Affaires étrangères équatorien a annoncé cette nuit avoir coupé depuis lundi l’accès à Internet de Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, à qui il offre l’asile politique au sein de son ambassade londonienne depuis juin 2012. Tout en déclarant continuer à accorder sa protection à l’activiste australien, l’Équateur explique qu’il refuse d’intervenir dans les affaires des autres États et ne souhaite pas favoriser un candidat à une élection. Or, WikiLeaks publie depuis une dizaine de jours une série d’e-mails envoyés et reçus par le directeur de campagne d’Hillary Clinton qui mettent en lumière la proximité de la candidate démocrate avec les milieux financiers et ses calculs politiques sur les questions environnementales. L’entourage d’Hillary Clinton accuse l’organisation de vouloir faire élire Donald Trump, ce que WikiLeaks dément.
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